A Morillon gracieuse vallée
Où mes aïeux vécurent
bien longtemps
Et puis au bout d'une champêtre
allée
Est un chalet respecté par les
ans (bis)
Quand en été la gentille
fermière
De sa génisse a soutiré
le lait
Elle s'empresse heureuse autant que
fière
De l'apporter à l'antique chalet
(bis).
Entre deux monts, le Cernois, Pannessière
La vieille cour, la Chèvre et
le Quartier
Tous les matins emplissaient la chaudière
Sous les regards d'un habile Fruitier
(bis)
Et du hameau quand arrivent les fêtes
Pour s'égailler et danser un
balai
Les amoureux et les filles coquettes
Vont se rejoindre à l'antique
chalet (bis)
Un certain monsieur habile secrétaire
faisait un plan fort beau sur le papier
Ou deux Chalets afin de lui complaire
Devaient bientôt se perdre tout
entier (bis)
Puis un beau soir il va de porte en
porte
Pour présenter à chacun
son pamphlet
Disant : Messieurs, signez ce que je
porte
Vers ma maison construisons un chalet
(bis)
Plus d'un béat que l'hypocrite
guète
Vite donna son acquiescement
Et sous ses yeux Madame Gringalette
voyait déjà le nouveau
bâtiment
Pleine de joie elle dit aux voisines
De mon époux on adhère
au projet
Et nous pourrons sans gâter nos
bottines
Porter nos pas chaque jour au chalet
(bis)
Très bien pensé mais
hélas comme un songe
Cette gaieté bientôt s'évanouit
A conspirer pendant qu'un groupe songe
Un autre camp contre lui s'établit
Et nous gardons notre antique chalet. |