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Généalogie de Louis Joseph VIONNET

Napoléon aux Tuileries


N'était-il pas l'un de ces "Comtois contoisant, dépouvus un peu de brillant, mais pleins de solidité et d'endurance, courant rarement mais marchant indéfiniment, à l'indépendance ombrageuse et fière, l'humeur frondeuse, tout le contraire du tempérament obséquieux et courtisan", comme l'écrit Lucien FEBVRE dans son histoire de Franche-Comté.

Voici pour terminer le chapitre consacré au Général VIONNET, sa généalogie, suivie d'une question concernant un détail obscur de son existence.


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à
décédé
à
marié le
à
née
décédée
Claude
-
Sales
1681
-
vers 1669 aux Longevilles
Petronille FERREUX-BOUGNET
3/4/1647
-
Jean-Claude
11/11/1681
aux Longevilles
-
-
-
Marie-Denise LOYE
-
-
Pierre Joseph
20/6/1711
-
2/3/1789
aux Longevilles
-
Marie-Anne COUSIN
1700
25/8/1772
Antoine François
1741
Gellin
2/7/1818
aux Longevilles
31/1/1769 aux Longevilles
Jeanne-Claudine LANQUETIN
24/1/1745
25/4/1807
Louis-Joseph
16/11/1769
aux Longevilles
29/10/1834
à Paris, rue du Mont Thabor, inhumé le 30 au cimetière du Nord
9/2/1815 à Neuilly sur Seine
Barbe Marie Jeanne Pauline BEUZELIN
29/10/1790
12/8/1844, 11 rue Royale St Honoré Paris

Le parrain de Louis Joseph est Pierre Joseph VIONNET, né en 1745, son oncle. La marraine : Claudine Françoise PAREAU, sa grand-mère maternelle.

Barbe BEUZELIN est fille de Jean Henri BEUZELIN, lieutenant de marine de sa majesté britannique, et de Marie Madeleine FOURNERA, issue d'une famille de marchands fripiers. Elle a été reconnue par son père au mariage de ses parents, le 18/8/1792, en l'église de N.D. de Lorette à Paris. Elle meurt le 12/8/1844, 11 rue Royale St Honoré à Paris. Une pension de 1500 Francs lui est accordée le 29/11/1834. Le 25/2/1835, la succession du Général lui laisse 6940 francs.

Le Général VIONNET avait présenté sa demande d'autorisation de mariage le 31 janvier 1815. Cette autorisation lui est donnée après l'avis suivant : "Cette jeune fille réunit une naissance distinguée, une éducation soignée et une fortune suffisante". Elle apporte en dot une maison, 50000 francs en espèce et en or, un trousseau, et un immeuble situé 69 rue Richelieu


 


Le 6 juillet 1814, alors qu'il commande le 2eme régiment de tirailleurs, au Quesnoy, Louis Joseph VIONNET demande à son ministre un congé d'un mois pour Paris et les environs, "pour mettre ses affaires en règle à la suite du décès de sa femme, de sa mère, et du pillage de ses meubles et effets", et il se rend chez son ami Jean-Baptiste François HERMAN, propriétaire à Neuilly et âgé de 83 ans.

On lui attribue parfois la paternité d'un VIONNET, dont l'épouse, Catherine JOURDAN, figure parmi les bienfaiteurs de l'hôpital de l'Antiquaille à Lyon, comme en témoigne une plaque de marbre de cet hôpital.

Question :

On ne trouve trace d'un premier mariage ni dans son dossier du Service Historique des Armées à Vincennes, ni dans sa succession, ni dans les registres paroissiaux du Doubs.

Le motif invoqué lors de sa demande de congé auprès de son ministre était-il réel ? sachant que sa mère Jeanne Claudine LANQUETIN était morte depuis 7 ans (24/4/1807), et que Barbe BEUZELIN qu'il épousera le 9/2/1815, est une voisine à Neuilly, de son vieil ami Armand.


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