lundi 28 mai 2007

Champagnole - Wilderswill (Suisse) 223 km

Départ de Champagnole vers 10 heures, sous un ciel gris, en direction de Foncine. Malgré la pluie de ces derniers jours, la cascade du Bief de la Ruine est à sec. Nous roulons vers Mouthe, Jougne et Vallorbe, et nous nous arrêtons à la douane pour acheter la vignette.

Dès la frontière franchie, la pluie recommence de plus belle. Nous prenons l'autoroute jusqu'à Thun, que nous traversons pour rejoindre cette jolie route qui passe par Oberhofen, Gunten, Merligen, en longeant la rive nord du lac. Nous nous arrêtons pour déjeuner près de Schwanden, avant de continuer vers Interlaken. A l'entrée d'Interlaken, nous prenons à droite la direction de Gsteigwiler, puis Wilderswill et Lauterbrunnen.

Arrivés au carrefour des routes de Grindelwald et Lauterbrunnen, un barrage policier nous interdit de continuer plus loin. La route est coupée par des arbres cassés par la neige tombée en abondance la veille. La réouverture n'est pas prévue avant 8 heures. Nous appelons l'hôtel Schulten, à Lauterbrunnen, pour annoncer que nous ne pourrons pas arriver ce soir. Il nous indique un endroit où dormir, et nous faisons demi tour jusqu'à Wilderswill pour descendre à l'hôtel Bären.

Wilderswill	Lauterbrunnen

mardi 29 mai 2007

Lauterbrunnen

La route est dégagée, mais pas le ciel. La pluie nous accompagnera encore durant toute cette journée. Nous partons pour Lauterbrunnen et Trummelbach voir les 10 chutes d'eau glaciaires dans la montagne. On y accède d'abord par un ascenseur, puis par un parcours d'escaliers et de passerelles taillées dans la roche.

Nous faisons ensuite connaissance avec l'hôtel Schulten, dont les balcons donnent sur la majestueuse cascade du Staubbach, emblême de Lauterbrunnen et présente sur toutes les cartes postales. Face à l'hôtel, les petits trains jaunes et verts, montent et descendent au ralenti sur la voie à crémaillère qui mène à la Jungfrau. Nous posons nos bagages et descendons à pieds jusqu'à la gare de Lauterbrunnen pour prendre le train qui nous emmène jusqu'à Wengen (alt :1274 mètres). Le trajet dure à peine 10 minutes. Nous sortons de la gare et marchons jusqu'au téléphérique au centre du village, qui monte à Männlichen. A l'arrivée, nous sommes à 2230 mètres, mais malheureusement pas encore au-dessus des nuages. Ici la neige est épaisse, et le brouillard aussi. Evidemment, les trois sommets de L'Eiger (3970), du Mönch (4099) et de la Jungfrau (4158) sont invisibles.

Trummelbach	Wengen

mercredi 30 mai 2007

Schiltorn

Les jours se suivent, et heureusement, ne se ressemblent pas toujours. Ce matin, sous le soleil, la cascade de Staubbach a une toute autre allure. Nous partons pour une ballade dans les environs de Grindelwald, les paysages enneigés sous le soleil, sont magnifiques. Nous terminons la matinée dans Lauterbrunnen avant de partir pour Stechelberg, à 10 km, prendre le téléphérique qui monte au Schiltorn (2971m).

Le voyage dure 32 minutes avec 5 où 6 correspondances. Nous changeons de cabine à Grütschalp (1487m), Mürren (1634m), Gimmelwald (1400m), Birg. Au sommet du Schiltorn (Piz Gloria), se trouve un restaurant panoramique tournant, et une terrasse d'où la vue s'étend des sommets Eiger, Mönch et Jungfrau, au Mont-Blanc, en couvrant le Mitteland tout entier jusqu'à la forêt noire. En redescendant nous nous arrêtons à Mürren pour visiter ce joli village en bois et sans voiture, où la neige recouvre encore les toits.

Grindelwald	Schiltorn	Mürren

jeudi 31 mai 2007

Lauterbrunnen - Les Haudères

Le temps se brouille à nouveau. Nous quittons Lauterbrunnen en suivant un troupeau de vaches qui remonte la rue principale et reprennons la direction d'Interlaken. Nous suivons jusqu'à Krattigen, une petite route qui surplombe le lac, puis en direction du sud, nous traversons Frutigen avant d'arriver à Kandersteg où nous embarquons avec la voiture sur le train, pour traverser le Lötschbergtunnel en direction de Goppenstein. Puis nous continuons vers Sierre et Sion et nous arrivons dans le val d'Hérens par Vex et Hérémence, jusqu'à Pralong, où nous sommes au pied du barrage de la grande Dixence (plus haut barrage poids au monde) qui s'élève à 285m.

Nous passons à Euseigne où la route passe en tunnel sous de curieuses colonnes surmontées d'une pierre. Cette pierre, ayant au cours du temps détourné les pluies et donc l'érosion, vers le terrain qui l'entourait, ceci a abouti avec le temps, à la formation de ces étranges colonnes, baptisées ici "Pyramides", et ailleurs comme à Saint Véran dans le Queyras, "Demoiselles coiffées", ou "Cheminées des fées".

Nous visitons Evolène, village composé de maisons rustiques de bois sombre, à l'aspect tordu, et posées sur des piquets de bois, dont l'accès aux rongeurs est rendu impossible par des "racards" (dalles de pierre). Puis nous arrivons aux Haudères, village tout aussi typique, où les même vieilles maisons semblent jetées dans le plus parfait désordre. Nous posons nos bagages à l'hôtel Veisivi avant de monter jusqu'au village voisin de la Sage.

Route vers Hérens	Euseigne	Evolene

vendredi 1er juin

les Haudères - Champagnole

Il pleut de nouveau. Après un dernier tour dans ce curieux village, nous repartons en direction de Sion, Martigny, puis Lausanne et Vallorbe. Nous sommes en France pour déjeuner, aux Fourgs, au restaurant "le Snabeudzie". La pluie qui n'aura guère cesser durant cette semaine, s'arrête un peu. Dans les gorges de Malvaux, nous repassons devant la cascade du Bief de la Ruine qui aujourd'hui est bien remplie.

Les Haudères